J+ 241 Un petit bilan sur les deux dernières années

Tout d’abord, j’avais sous-estimé la durée et le montant des travaux, même si je m’y étais préparé. Ce que je n’avais pas vu venir, c’était que j’allais très vite me retrouver à court de fonds pour compléter le dernier tiers des travaux.

Ensuite, je me rends compte de l’énorme quantité de travail accompli en moins de quatre mois l’an dernier, entre mi-mars et fin juin, juste à temps pour l’aménagement. J’ai passé toute cette période dans le ponçage et la peinture, un travail d’intérieur encore aujourd’hui un peu incomplet (il reste quelques finitions à appliquer), mais quand on compare l’avant et l’après, on se rend vraiment compte de l’immensité de la tâche.

Était-il vraiment nécessaire de tout repeindre ? Quand on regarde les photos d’avant, on peut en douter, mais il faut prendre en compte que le vernis était en très mauvais état. Une fois repeint, il y a plus de lumière, il paraît plus neuf, plus récent et aussi plus simple à entretenir.

Concrètement, que reste-t-il aujourd’hui ?

Pas mal de choses en fait.

Il reste d’abord les cuves à l’eau : 580 litres à récurer et traiter. Même si, au final, cela n’est pas vital au fonctionnement du bateau, j’ai vu ailleurs que ces mêmes cuves ont parfois été transformées en stockage de vivres et non plus pour l’eau, qui est stockée dans des jerricans sur le pont. Dans tous les cas, je sais qu’il me faudra du temps pour rassembler l’argent, presque 3000 euros pour le traitement sanitaire, récurer le fond des cuves et enlever le dépôt calcaire.

Ensuite, il y a la finition électronique et électrique. J’ai fait le choix d’un radar, pas forcément indispensable, mais pour des raisons de sécurité, je préfère en avoir un. Il reste le reste de l’installation lumineuse à faire, ainsi que le câblage pour le radar. Il reste aussi à percer la plaque en inox et le plan de travail en bois en dessous pour y installer les robinets. C’est quelque chose de complexe que je préfère confier à un professionnel.

De même, l’installation d’une cuve à eaux noires et grises pour les toilettes et terminer la salle de bain. D’ailleurs, une des bonnes nouvelles du chantier est la fin des fuites d’eau du côté bâbord dans cette salle de bain, des fuites qui avaient fortement endommagé les cloisons en bois. Il faudra aussi refaire l’isolation et les joints du côté tribord.

Il y a surtout la pose des nouveaux plexiglas, bâbord et tribord. Et surtout, surtout, le check moteur. Sans moteur, votre bateau est inutilisable. Le moteur, c’est la colonne vertébrale du bateau. Le 12 avril prochain, je vais procéder à un test du moteur avec prise en eau directe : le bateau sera placé dans une darse du port et le mécanicien procédera à plusieurs essais. Il a déjà vérifié le moteur visuellement et n’y a pas trouvé de problème.

Avant cela, il faudra que je change les anodes qui sont en très mauvais état. Et si tout se passe bien, le bateau pourra enfin rejoindre son ponton, une nouvelle place à l’année, loin du parking anonyme où il est resté pendant quatre ans : d’ici quelques mois, le Marko va retrouver la mer et l’eau salée.

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